S’affranchir d’Aristote : La cosmologie de Giordano Bruno.

28 juin 2009

PHILOSOPHIE

 n6295574091562502234.jpg Article rédigé par Patrick Hannot

Quelques réflexions sur L’infini, l’univers et les mondes 

giordanobruno01.jpg Giordano Bruno

Le contexte.

Entre 1583 et 1586, Giordano Bruno séjourne en Angleterre sous la protection de l’ambassadeur de France. Dominicain défroqué, brouillé autant avec Rome qu’avec Genève, Bruno veut échapper aux troubles religieux qui naissent alors en France.  En 1584, Bruno expose à Londres, devant la cour de Whitehall et face à des contradicteurs anglais, sa théorie cosmologique qui s’inspire des travaux de Copernic. C’est à la suite de cette disputation, la même année, que Giordano Bruno, voulant convaincre ses contradicteurs, fait publier trois dialogues métaphysiques. Ces dialogues sont rédigés en italien. Le premier s’intitule La cène des cendres, le deuxième : La cause, le principe et l’un, et le troisième : L’infini, l’univers et les mondes « Ces trois textes, qui comptent parmi les plus importants de l’œuvre brunienne, traitent de sa vision cosmographique et, soit au travers d’un commentaire de Copernic et d’Aristote, soit par l’exposé de ses propres thèses, développent l’essentiel des éléments constitutifs de la ‘philosophie nolaine’ : infinitude de l’univers, multiplicité des mondes, immanence et transcendance de Dieu… »[1]  Dans La cène des cendres, Bruno traite de la question de l’univers. Il refuse le modèle ptoléméen et, se basant sur sa lecture de Copernic, il rejette l’existence d’un monde unique dont la terre serait le centre et propose un univers infini avec une multitude de centres. En cela il dépasse le modèle copernicien. Bruno considère que cette conception ne remet pas en cause la nature de Dieu et il tente de le prouver dans La cause, le principe et l’un. Selon lui, la diffusion infinie de l’univers est l’expression de Dieu. Il s’agit donc de concilier un univers multiple, une infinité de mondes, avec l’unicité de Dieu. Bruno rejette donc le panthéisme : un Dieu unique est l’âme du monde multiple et anime la matière. Il ne croit pas non plus à une conception divinisée de la nature[2] et démontre, dans L’infini, l’univers et les mondes, le lien entre l’infinitude de l’univers et celle de Dieu. 

giordanobrunobw2.jpg Giordano Bruno

 L’infini, l’univers et les mondes. 

Ce troisième dialogue métaphysique de Bruno est l’aboutissement de sa pensée cosmologique, le fondement de sa philosophie. Il s’agit d’un discours (il n’y a pas chez Bruno de préoccupation expérimentale) qui se compose d’une épitre liminaire adressée à Messire Michel de Castelneau[3] et de cinq dialogues entre des personnages fictifs. Les noms attribués à ces personnages donnent d’emblée une indication sur les positions qu’ils vont défendre puisqu’ils personnifient des contemporains de Bruno.[4] C’est ainsi, par exemple, que Filoteo (j’aime Dieu) représente Bruno lui-même et lui sert de porte-parole ; que Elpino, devient disciple de Filoteo en abandonnant les thèses aristotéliciennes ; que Burchio, qui représente le sens commun, défend les préjugés d’Aristote et qu’il partira sous les railleries des autres personnages gagnés aux idées de FiloteoD’emblée, Bruno affirme que l’expérience des sens est insuffisante pour comprendre l’univers. « Aucun sens ne perçoit l’infini. Aucun sens ne permet de conclure qu’il existe. L’infini, en effet, ne peut être l’objet des sens. (…) C’est à l’intelligence qu’il appartient de juger et de rendre compte des choses absentes, que le temps et l’espace éloigne de nous. »[5] Bruno rappelle ensuite la conception d’un univers infini qu’il a déjà développé dans La cène des cendres : « S’il est une raison pour qu’existe un monde bon et fini, un monde parfait et terminé, il est incomparablement plus raisonnable d’admettre l’existence d’un monde bon et infini. Parce que là où le fini est un bien par convenance et raison, l’infini l’est pas absolue nécessité. »[6] Cette nécessité dont il parle, c’est la nature même de Dieu. Bruno questionne donc ses contradicteurs : « Pourquoi la capacité infinie doit-elle être frustrée, anéantie la possibilité de mondes infinis, et amoindrie l’excellence de l’image divine qui devrait plutôt resplendir davantage dans un miroir illimité et selon le mode de son être, infini et immense ? Pourquoi devons-nous affirmer ces choses qui, une fois posées, entraînent avec elles tant d’inconvénients, et qui sans favoriser les lois, la religion, la foi ou la moralité, détruisent tant de principes de la philosophie ? Comment voulez-vous que Dieu, quant à la puissance, à l’opération et à l’effet qui, en lui, sont une même chose, soit limité et soit la limite de la convexité d’une sphère plutôt que, pour ainsi dire, la limite illimitée d’une chose illimitée ? »[7] C’est par un raisonnement logique qui part du concept d’un Dieu infini que Bruno en déduit l’infinitude de l’univers car, dit-il, « là où la puissance active est infinie, le sujet d’une telle puissance, par voie de conséquence, est infini. »[8] Cet univers est composé de mondes multiples : « une infinité de terres, une infinité de soleils, et un éther infini. »[9] Pour Bruno, cette multitude de terres semblables à la notre « révèle en acte une terre infinie, non comme un seul continuum, mais comme un tout composé de leur multitude innombrable. »[10] À cet univers infini, immobile, il est inutile de chercher un moteur. Les astres se meuvent grâce à un principe interne et non grâce à un moteur externe ; « Le mobile, comme le moteur est infini, et l’âme mouvante et le corps mû se retrouvent en un sujet fini –je veux dire en chacun des astres mondains. »[11]

 0000429copernic400.jpg Nicolas Copernic

 Les sources de Giordano Bruno

Les conceptions de Giordano Bruno ont été élaborées à partir de sa découverte de l’œuvre de Nicolas Copernic dont il a été l’un des rares lecteurs alors qu’il était encore un tout jeune moine.[12] Si Copernic est l’une des sources principales de la cosmologie de Bruno, il faut également mentionner Nicolas de Cues. Ce savant ecclésiastique, qui était cardinal alors que Bruno n’était encore qu’un enfant, fut le premier à rompre avec la conception aristotélicienne du monde. Pendant l’Antiquité et au début du Moyen Âge, les conceptions cosmologiques étaient multiples. Il faut attendre le XIIIème siècle pour les conceptions d’Aristote provoquent un intérêt grandissant.[13] Thomas d’Aquin les commente dans la Somme théologique qu’il écrit à partir de 1266. « Les commentaires de Thomas d’Aquin sur la Physique et sur le traité Du ciel d’Aristote traitent (…) le problème de la possibilité d’un corps infini et celui de la pluralité des monde. »[14] Lorsque Giordano Bruno découvre Copernic et Nicolas de Cues, le thomisme et les commentaires d’Aristote sont depuis deux siècles la « doctrine officielle. » C’est contre elle que Bruno va s’élever. Une révolution (plus que) copernicienne. Il est évidemment curieux d’employer cette expression moderne pour qualifier l’œuvre d’un philosophe qui vécut une génération seulement après Copernic. Mais que l’on me permette ce trait d’humour puisque Giordano Bruno, non seulement bouleverse les idées reçues en ouvrant de nouvelles perspectives à la compréhension de notre univers, mais en le faisant il dépasse la cosmologie élaborée par Nicolas Copernic dans Révolutions des orbes célestes en 1530. En effet, Copernic instituait l’héliocentrisme tout en maintenant la vision des sphères emboîtées qui est celle d’Aristote. Ce n’était, en somme, qu’un changement de perspective, mais qui impliquait des conséquences que Giordano Bruno fut le premier à dégager. « En exorcisant les astres, étoiles ou planètes ou satellites, des firmaments solides qui les portaient, Bruno s’opposait maintenant au copernicanisme d’où il avait tiré l’essentiel de sa propre intuition. »[15] 

aristote.jpg Aristote

Le dépassement d’Aristote

Dans L’infini, l’univers et les mondes, Giordano Bruno se positionne clairement, par la voix de Filoteo, comme un opposant à la doctrine cosmologique d’Aristote. « Si l’on devait définir d’un seul mot la cosmologie de Bruno –infinité mise à part-, le choix tomberait sans doute sur ‘homogénéité’. Son univers est uniforme à tout point de vue : étant infini, il n’a ni centre ni périphérie ; la matière qui le compose est partout la même ; il n’est pas divisé en sphères ni en lieux différents ; les mêmes lois expliquent les changements des corps terrestres ainsi que le mouvement des corps célestes. Bref, sous maints aspects la physique de Bruno s’oppose radicalement à celle d’Aristote. »[16] En critiquant les arguments de la Physique ou du traité Du ciel d’Aristote, Bruno « s’engage sur un terrain qui touche en même temps à la science et à la religion et où s’entrecroisent (…) les voies multiples qui conduiront au monisme et à la constitution d’une nouvelle physique indépendante à la fois du dogmatisme biblique et des préjugés aristotéliciens. »[17]  Ainsi, Giordano Bruno, qui pourtant n’utilisait que la dialectique et la logique tant il se méfiait de l’expérience des sens, peut être considéré comme un précurseur de la science. De même, lui, le dominicain défroqué, qui fut excommunié par les calvinistes, pourrait être considéré comme un précurseur du déisme largement partagé deux siècles après lui. Incontestablement, Giordano Bruno, qui n’est pourtant pas perçu comme un philosophe majeur, fut un penseur incontournable du bouleversement des idées à l’époque de la Renaissance. Il finit, comme chacun sait, sur le bûcher le 17 février 1600, victime de l’intolérance du pouvoir religieux. 

Indications bibliographiques des ouvrages consultés 

BRUNO Giordano, L’infini, l’univers et les mondes, trad. fr. Bertrand Levergeois, Paris, Berg International, 2006. 

DEL PRETE Antonella, Bruno, l’infini et les mondes, Paris, Presses universitaires de France, 1999. 

NAMER Émile, Giordano Bruno, Paris, Éditions Seghers, 1966. 

SEIDENGART Jean, Mersenne, lecteur et critique de l’infinitisme brunien, in DAGRON Tristan, VÉDRINE Hélène, Mondes, formes et société selon Giordano Bruno, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2003. 

VÉDRINE Hélène, La conception de la nature chez Giordano Bruno, Paris, Librairie philosophique J. Vrin [coll. De Pétrarque à Descartes], 1967. 

_____________________________________________


[1] Bertrand LEVERGEOIS, La vie et l’œuvre de Giordano Bruno, in Giordano BRUNO, L’infini, l’univers et les mondes, Paris, Berg International, 2006, p.10. 

[2] Comme on la trouvera chez Spinoza.

[3] L’ambassadeur de France à Londres. 

[4] Bertrand LEVERGEOIS, La traduction, in Giordano BRUNO, L’infini, l’univers et les mondes, op. cit., pp. 33-34. 

[5] Giordano BRUNO, L’infini, l’univers et les mondes, op. cit., p. 58. 

[6] Ibidem, p. 63. 

[7] Ibidem, p. 67. 

[8] Ibidem, p. 75. 

[9] Ibidem, p. 86. 

[10] Idem

[11] Ibidem. p. 72. 

[12] Né à Nola en 1548, Filippo Bruno est devenu moine dominicain à l’âge de 17 ans. 

[13] Antonella DEL PRETE, Bruno, l’infini et les mondes, Paris, Presses Universitaires de France, 1999, pp. 7-35. 

[14] Idem, pp. 19-20. 

[15] Émile NAMER, Giordano Bruno, Paris, Éditions Seghers, 1966, p. 40. 

[16] Antonella DEL PETRE, Bruno, l’infini et les mondes, op.cit., pp. 55-56. 

[17] Hélène VÉDRINE, La conception de la nature chez Giordano Bruno, Paris, Librairie philosophique J. Vrin [coll. De Pétrarque à Descartes], 1967, p. 149. 

À propos de p56h

Psychologue clinicien et psychanalyste.

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4 Réponses à “S’affranchir d’Aristote : La cosmologie de Giordano Bruno.”

  1. bourquin maurice Dit :

    Je trouve la théorie de Giordano Bruno sur l’infini comme étant une vérité absolue. Je pense que cet homme avait au moins 4 a 5 siècles d’avance. De nos jours on se pose encore la question et notamment d’éminents physiciens et philosophes: « infini pas possible ». Il me semble que cette idée était valable au siècle de Copernic. La science et l’étude du cosmos régresse à mon sens, car ci l’univers était fini il y aurait eu un commencement: quoi avant et après la fin. Évidemment l’infini, ça ne peut être autrement. Je vous remercie de me l’avoir fait connaître, je suis en parfaite « vibration cosmique » avec lui.

  2. AlainMocchetti Dit :

    THEORIE DE L’INFINI VERSION ALAIN MOCCHETTI
    L’espace temps est un système mathématique d’ordre 4 (espace : 3 dimensions, temps : 1 dimension). On va se limiter à l’espace-temps tel que l’homme le connaît, donc on fait abstraction des mondes dits parallèles, des trous de ver, des trous noirs, des courbures dans l’espace-temps et de tout autre phénomène physique non expliqué jusqu’à aujourd’hui. En commençant par le temps t, il est infini autant vers le passé que vers le futur, il suffit pour cela d’opérer un raisonnement par récurrence. Quant à un espace à 3 dimensions, on distingue l’infiniment petit de l’infiniment grand. Nos connaissances actuelles dans la Science nous font dire que l’Univers tel qu’on le connaît est issu d’un seul bing-bang. Et bien non, dans le passé il y a eu une infinité de bing bangs suffisamment espacés géographiquement parlant pour éviter toutes interférences entre des galaxies issues de bings-bangs différents et dans le futur, il y aura aussi une infinité de bings-bangs avec les mêmes caractéristiques que le passé, l’Univers est infini dans tous les sens du terme. Il y a une infinité de galaxie, une infinité d’étoiles, une infinité d’exoplanètes dites telluriques et une infinité de planètes gazeuses. Le nombre de système planétaire est infini. Par récurrence, on démontre qu’il y a de la vie organique et de la vie sous autres formes sur une infinité d’exoplanètes. La distance qui sépare deux planètes telluriques habitées peut être cyclopéenne mais peut-être moindre (planètes habitées proches l’une de l’autre), les vitesses des vaisseaux spatiaux actuels (ORION) nécessitent des centaines de milliers d’années pour atteindre la première exoplanète présumée habitée de la Terre. Les scientifiques vont devoir mettre au point l’hibernation qui nécessitera des dizaines de siécles de recherche scientifique pour espérer aller sur l’exoplanète habitée la plus proche de notre système solaire. D’autre part, il va falloir dans des millénaires voyager à la vitesse de la lumière et d’avantage ce qui est impossible aux vues des équations de la mécanique relativiste d’Einstein. Pourvu qu’Albert Einstein se soit trompé dans ses très complexes équations.
    Alain Mocchetti
    Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
    Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
    UFR Sciences de Metz
    alainmocchetti@sfr.fr
    alainmocchetti@gmail.com
    @AlainMocchetti

  3. AlainMocchetti Dit :

    IL EXISTE UNE INFINITE DE PLANETES HABITEES PAR DE LA VIE ORGANIQUE – DEMONSTRATION PAR RECURRENCE
    Qu’est un raisonnement par récurrence ? Le raisonnement par récurrence établit une propriété importante des entiers naturels : celle d’être construits à partir de 0 en itérant le passage au successeur. Dans une présentation axiomatique des entiers naturels, il est directement formalisé par un axiome. Moyennant certaines propriétés des entiers naturels, il est équivalent à d’autres propriétés de ceux-ci, en particulier l’existence d’un minimum à tout ensemble non vide (bon ordre), ce qui permet donc une axiomatisation alternative reposant sur cette propriété. Certaines formes de ce raisonnement se généralisent d’ailleurs naturellement à tous les bons ordres infinis (pas seulement celui sur les entiers naturels), on parle alors de récurrence transfinie, ou de récurrence ordinale (tout bon ordre est isomorphe à un ordinal), le terme d’induction est aussi souvent utilisé dans ce contexte. Le raisonnement par récurrence peut se généraliser enfin aux relations bien fondées. Dans certains contextes, en logique mathématique ou en informatique, pour des structures de nature arborescente ou ayant trait aux termes du langage formel sous-jacent, on parle de récurrence structurelle. On parle communément de récurrence dans un contexte lié mais différent, celui des définitions par récurrence de suites (ou d’opérations) à argument entier. Si l’unicité de telles suites se démontre bien par récurrence, leur existence, qui est le plus souvent tacitement admise dans le secondaire, voire les premières années universitaires, repose sur un principe différent. Si vous désirez vous spécialiser dans la Formulation par Récurrence, acheter un ou des Manuels de Mathématiques niveau Terminale S. Autrefois la Formulation par Récurrence était enseignée en Terminale C et en Terminale E.
    Démontrons présentement que l’Univers comprend une infinité de Planètes Telluriques ou Exoplanètes qui abritent de la Vie Organique à l’aide de la THEORIE SUR L’INFINI VERSION ALAIN MOCCHETTI :
    - Formulation indice 0 : la Terre est la 3ème Planète Tellurique du Système Solaire, la Vie sous Forme Organique foisonne sur la Planète Bleue, formulation qui est vraie,
    - Formulation indice 1 : la Planète Kepler 22B du Système Planétaire Kepler abrite également de la Vie Organique, formulation vraie avec un taux de probabilité de 0.9999999999, Kepler 22B est située à 620 al (année-lumière), l’eau à l’état liquide occupe presque la totalité de l’Exoplanète et Kepler 22B abrite à l’instar de la Terre de la Vie Organique sous des centaines de milliers de formes différentes,
    - Formulation indice n : une n ème exoplanète abrite de la Vie Organique, considérons cette formulation vraie,
    - Formulation indice (n+1) : une (n+1) ème exoplanète abrite de la Vie Organique, formulation qui est forcément vraie au vu de LA THEORIE DE L’INFINI VERSION ALAIN MOCCHETTI. Nous venons de démontrer que l’Univers comprend une infinité de Planètes Telluriques ou Exoplanètes qui abritent pour chacune d’entre elles, de la Vie Organique.
    Dans l’état actuel de nos connaissances, nous ne connaissons pas encore d’Exoplanètes ou de Géantes Gazeuses qui abritent de la VIE SOUS AUTRE FORME, dès que nous aurons localisé 2 Planètes habitées par de la VIE SOUS AUTRE FORME, il suffira de faire un Raisonnement par Récurrence pour démonter qu’il existe une infinité de Planètes dans l’Univers qui abritent de la VIE SOUS AUTRE FORME. Suite dans une prochaine rubrique THEORIE DE L’INFINI VERSION ALAIN MOCCHETTI.
    Alain Mocchetti
    Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
    Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
    UFR Sciences de Metz
    alainmocchetti@sfr.fr
    alainmocchetti@gmail.com
    @AlainMocchetti

  4. Cousty Patrick Dit :

    Le fini, l’infini sont des concepts que la raison construit pour tenter d’exprimer ce qui la dépasse, pour se rassurer devant l’incommensurable, l’inaccessible par les limites qu’elle s’impose à elle-même. Les sens donnent accès au monde, nous les confondons avec les sensations, ils sont pervertis par notre ego, ego qui, ceci dit sans aucun jugement moral, tord la réalité pour que l’image que nous en avons se vérifie, sinon nous perdons pied, la folie nous guette sauf à nous abandonner à la dimension spirituelle de l’univers, à cette
    suprême vibration harmonique créatrice de toutes choses. Mais cela c’est une autre histoire, un long parcours sur le Sentier escarpé, la route Illuminée.
    Soyons humbles et à la fois fiers d’être ce que nous sommes.

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